La Royal Society of Arts (RSA) a mené une grande enquête sur la fast fashion. Ses résultats la poussent aujourd’hui à demander au gouvernement la mise en place d’une taxe plastique. Cette dernière concernerait les vêtements importés ainsi que ceux produits sur le sol britannique.
Pour son enquête, la RSA a analysé la composition de plus de 10 000 produits. Ces derniers provenaient de quatre sites de fast fashion : Asos, Boohoo, Pretty Little Things (PLT) et Missguided. Le rapport met en lumière le greenwashing pratiqué par ces sites. Ces derniers produisent de petites collections durables sur lesquelles ils communiquent. En parallèle, l’immense majorité des produits est fabriquée en matériaux pétrochimiques.
Ainsi, la RSA s’intéresse plus particulièrement aux articles conçus en polyester, acrylique, nylon et élasthanne. Ces fibres synthétiques très polluantes composent en moyenne 49% des vêtements de ces quatre sites. Boohoo arrive en première position avec 60%, puis PLT à 57%, Missguided à 42% et Asos à 36%. En moyenne, seuls 3% des vêtements contiennent des fibres recyclées.
Cette étude tend à montrer le peu d’implication des marques de fast fashion pour une mode plus durable. La RSA demande à présent au gouvernement britannique d’instaurer une taxe pour limiter l’utilisation de composants plastiques.
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